journal tchô ! N° 15 zep NEUF SOUS BLISTER + le Moul'gateaux TITEUF ( TIT2GF5)

histoire du journal tchô par zep:

Le magazine Tchô ! apparaît pour la première fois en 1998. Créé sous l'impulsion de Zep et Jean-Claude Camano , un numéro 0 du « plus petit journal de la planète », comme il se définit lui-même, est inséré dans le septième album de la série Titeuf , Le Miracle de la vie , publié en août 1998. Le journal possède un format original, puisqu'il s'agit d'une grande feuille recto-verso pliée en seize, ce qui le ramène à un format de 12x15cm, glissée dans une pochette plastique, avec un cadeau différent chaque mois. Excepté une planche inédite de Titeuf , le sommaire du numéro est composé de signatures connus ou moins connues de la bande dessinée française (Téhem avec Malika Secouss , Tébo avec Samson & Néon , Manu Larcenet avec L'Encyclo des parents ) ou suisse (Mix & Remix , Buche avec Franky Snow ). Ce sont également eux qui illustrent les jeux qui s'intercalent entre deux planches de bande dessinée.

Le numéro 1 paraît en kiosques le 30 septembre 1998, avec un contenu sensiblement identique, mais sans participation de Larcenet dont L'Encyclo des parents est reprise sous différents crayons. Puis, au fil des mois, de nouveaux auteurs deviennent réguliers : Marie Frisson de Olivier Supiot et Éric Baptizat apparaît dans le numéro 5, avant Tony et Alberto de Dab's ou Jimmy Brocoli de Christophe Bertschy dans le numéro 7. Boulet publie ses premières pages dans le numéro 10, et son Miya apparaît très discrètement quatre mois plus tard, suivi par La Rubrique scientifique dont une première mouture est ajoutée au sommaire du numéro 15. Parmi les derniers personnages de cette première période du journal, Bertschy raconte la vie de Smax dès le numéro 17, le numéro 23 permet de découvrir le monde de Raghnarok , tandis que les Space Rangers (rebaptisés ensuite Womoks ) sillonnent l'espace à partir du numéro 29.

Le magazine connaît une première transformation lors du numéro 9, de juin 1999. Pour augmenter la visibilité en kiosques, le format du magazine est alors doublé en hauteur (sans que le format global du journal déplié en soit affecté). Mais le principal changement a lieu avec le numéro 54, de février 2003 (après deux numéros datés de janvier 2003) : Tchô ! abandonne son statut de « plus petit journal mégagéant de la planète » pour celui de « mégazine », en adoptant un format plus classique. Le magazine compte dès lors 60 pages (puis 68), avec un poster central destiné à remplacer les cadeaux.

Avec cette formule, la lisibilité est nettement augmentée et le magazine peut accueillir en son sein de la publicité . L'augmentation de la pagination permet également de prépublier plus de planches de chaque série, et permet en conséquence aux auteurs de se détacher de la contrainte du « gag en une planche ». Après quelques histoires développées sur deux pages dans La Rubrique scientifique et Womoks , de nombreuses séries s'essaient progressivement au « 44 pages », à commencer par Titeuf avec l'épisode Nadia se marie . Titeuf reste le personnage emblématique du magazine, comme Spirou ou Tintin pour leurs hebdomadaires respectifs, mais, en dehors des planches de la série, il est généralement illustré par d'autres auteurs de la maison que Zep.

Parmi les nouvelles figures du journal en 2003, on trouve Captain Biceps de Zep et Tébo , Lou ! de Julien Neel (déjà régulièrement présent dans Tchô ! ) ou Zblucops l'année suivante. Si ces séries connaissent un succès suffisant pour être éditées en album, nombre de rubriques ont une durée de vie assez brève.

En janvier 2004, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême propose L'Expo Tchô ! .