Lot 8 Photographies Format Cdv Par Victor Girard Constant Peigne Bourigault Z327

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Vendeur: laboutiquedescuriosites ✉️ (604) 100%, Lieu où se trouve: nantes, Pays de la Loire, FR, Lieu de livraison: AMERICAS, EUROPE, ASIA, AU, Numéro de l'objet: 385228678852 LOT 8 PHOTOGRAPHIES FORMAT CDV PAR VICTOR GIRARD CONSTANT PEIGNE BOURIGAULT Z327. LOT 8 PHOTOGRAPHIES FORMAT CDV PAR VICTOR GIRARD CONSTANT PEIGNE BOURIGAULT Z327
Ce lot comprend : - 4 photographies format cdv photographe Victor Girard - 2 photographies format cdv photographe Constant Peigné - 2 photographies format cdv photographe Bourigault  successeur - Ancienne Maison Duval  Place du bon pastèque, 21 Nantes

Nous  vendons le lot complet, nous ne faisons pas de détail.

 

Lot vendu tel que présenté sur les photos.

Vous noterez du jaunissement, certaines photos sont défraîchies, des frottements et tâches d'oxydation et autres tâches, des micro-rayures 

 

Nous avons d’autres photos anciennes, n’hésitez pas à parcourir notre boutique. 

La photo carte de visite (CDV)

 

La photo-carte de visite est un format de photographie d´une personne qui apparaît en 1854 en France et qui rencontre un succès massif jusqu´aux premières années du XXe siècle.

C´est l´évolution des techniques de photographie qui permet l´apparition de la photo-carte de visite. Le processus du négatif sur plaque de verre au collodion humide avec un report sur papier albuminé inventé par Louis Désiré Blanquart-Evrard en 1850 supplante le daguerréotype, il est plus souple et plus économique. Louis Dodéro, est le premier qui produit à Marseille des portraits photographiques au format dit carte-de-visite, mais c´est André Adolphe Eugène Disdéri, un photographe parisien, qui dépose en 1854 un brevet permettant la réalisation de huit clichés sur la même plaque de verre.

 

Les petites photos, au format 5,2 cm sur 8,7 cm, sont ensuite collées sur un carton qui adopte le format d´une carte de visite, 6,2 cm sur 10,3 cm. Le nom du photographe apparaît imprimé sous la photo. Les dos, d´abords vierges, sont ensuite utilisés pour la publicité du studio. Une vingtaine de cartonniers en France fournissent les photographes en cartons imprimés, souvent très décorés, faisant mention de médailles reçues, de recommandations officielles.

 

Disdéri popularise intelligemment son procédé, utilisant la caution de personnalités qu´il a photographiées, notamment l´empereur Napoléon III. Très vite le phénomène se développe, d´abord dans les milieux bourgeois, puis dans toutes les familles voulant acquérir une certaine reconnaissance sociale. D´autres photographes adoptent le format et l´engouement est tel que la production de photos-cartes de visite atteint des volumes industriels. Dans les années 1860, des centaines d´ateliers photographiques s´ouvrent à Paris et dans les grandes villes de province, l’essor de la photo-carte de visite est une des principales raisons de ce développement fulgurant des ateliers de photographes, en France et à l´étranger.

 

En 1872, il sort des ateliers de Disderi 2 400 photos-cartes par jour. Une base de données, réalisée par François Boisjoly propose plus de 22 000 photographies et présente plus de 16 000 noms et adresses d´hommes ayant vécu pour et par la photographie à cette époque.

 

Le phénomène ne se limite pas à la France, très tôt la mode se répand dans tous les pays européens, puis aux États-Unis où durant la guerre de Sécession l'échange de portraits se répand.

 

Presque chaque famille possède, dans les années 1880, un album de photographies adapté à la collection de photos-cartes de visite. Des échanges sont réalisés entre les différentes branches de la famille, chacun pouvant fournir plusieurs exemplaires de son portrait du fait du faible coût de la photo. Parallèlement, des photographes éditent en grand nombre des photos-cartes de visite de personnalités célèbres, artistes, hommes politiques, famille régnante, etc. que les gens achètent pour en faire collection.

 

Un format encore plus petit, appelé mignonnette (carton 4 cm sur 8 cm), existe aussi mais ne connaîtra pas le même engouement. Un format plus grand, sur carton de 10,5 x 16,5 cm est appelé carte cabinet.

 

Sources : Wikpédia

Victor Girard , témoin et photographe de quelques pages de l'histoire de Nantes

Nom : Girard. Prénom ; Victor. Profession : photographe. Il faut monter quatre étages au numéro 10 de la rue Boileau, à Nantes, pour accéder à cet atelier que panneaux et vitrines signalent au rez-de-chaussée de l'immeuble. Là-haut, le visiteur qui désire passer à la postérité dans l'attitude de son choix accède à une véranda baignée de soleil. Il se trouve dans l'unique studio photographique de Nantes où l'opérateur travaille à la lumière du jour. Victor Girard, à son retour du service militaire, vient de succéder à son père, lui-même photographe, qui a exercé son art pendant vingt-cinq années dans cet atelier de la. rue Boileau. Nous sommes en 1893. Victor Girard fait ses débuts dans une profession où il va déployer d'authentiques qualités d'artiste. Si son nom est aujourd'hui oublié, les tiroirs de son petit-fils, M. François Quennec, habitant Saint-Herblain, renferment de nombreuses photographies, précieux héritage laissé par un grand-père qui fut derrière son objectif un témoin de son temps.

Originaire d'Ancenis, le baccalauréat ès-lettres en poche, Victor Girard prit, en 1885, à l'âge de 18 ans, un engagement volontaire pour sept années au 62ème Régiment d'Infanterie, stationné à Lorient. Durant son séjour en cette ville, il se lia d'amitié avec Alex de Broca, artiste peintre, qui faisait alors de nombreux portraits d'officiers, des paysages et des caricatures. Les deux amis eurent plusieurs fois l'occasion d'être invités à la table de Sarah Bernhardt, à la Pointe des Poulains en Belle-Ile.

La place Royale sous la neige

Les petits métiers du temps jadis

Pendant son service militaire, le sergent Girard se fit remarquer comme l'un des artistes les plus habiles de son régiment. C'est ainsi que sa participation à la grande fête du Drapeau du 62ème Régiment, qui en cette période revancharde ne pouvait que susciter l'enthousiasme des foules et des corps constitués, lui valut d'être félicité dans les colonnes de « L'Avenir de la Bretagne », du 19 au 21 mai 1891 qui consacrait deux pages à l'événement. Très pacifiquement, Alex de Broca et Victor Girard avaient conçu à cette occasion la décoration de deux salons...

Dégagé de l'autorité militaire, Victor s'installe donc à Nantes. Si son studio bénéficiait de la lumière du jour, le photographe fut pourtant l'un des premiers à disposer de l'éclairage artificiel. Il fit lui-même l'Installation qui comprenait deux rampes parallèles, de grosses lampes de cent bougies, d'une lampe à quartz et d'un tube à mercure .Pour allumer ce tube qui mesurait environ un mètre, il fallait le balancer. Le tube projetait une lumière violette qui défigurait les clients pendant le cliché mais permettait de réaliser d'excellentes photos ! De 1893 à 1910, Victor Girard développa ses photos à la lumière du jour. On ouvrait le châssis composé d'une plaque de verre encadrée de bois, positionnait le cliché de verre en accolant le papier sensible photo, refermait les volets du châssis, puis on exposait le cliché à la lumière du jour. Suivaient les opérations traditionnelles de révélateur, fixateur et rinçage. A l'époque, les produits chimiques employés étalent le cyanure de potassium pour éclaircir les clichés, l'hyposulfite pour le développement et le nitrate d'argent.

Victor ne se contenta pas de rester dans son studio de la rue Boileau. Il descendit dans les. autres rues de Nantes avec ses appareils. Reporter au quotidien Le Phare , il se révéla un étonnant chasseur d'Images. Celles-ci ont été pour une bonne partie conservées par sa famille, et elles témoignent du passé de sa ville.

Le port fut l'un de ses lieux de reportage favoris. Victor Girard a fixé sur ses plaques avec un talent très sûr de majestueux voiliers, le pont transbordeur, les quais encombrés de marchandises, les chantiers navals. Toute l'activité maritime de Nantes se reflète dans ses photographies.

Sa passion de l'armée le conduisait aussi du côté des défilés militaires, des dragons cavalcadant, des canons. Son goût pour le quotidien lui faisait saisir au hasard de ses promenades des anecdotes multiples : les marchés, les petits métiers, les épreuves sportives, le cirque... Quant à son activité de reporter, elle lui valut de suivre de près par exemple les manifestations des inventaires au moment de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, tout autant que les crues de la Loire.

Pendant la guerre 14-18, Victor Girard photographia, si l'on peut dire, le cosmopolitisme de Nantes. Il avait affiché ses tarifs en plusieurs langues, et des soldats venus des quatre coins de monde, Américains, Indiens, Russes, Chinois, Tonkinois, grimpèrent ses quatre étages, pour poser d'une façon martiale. A cet effet, Victor Girard avait réalisé en bois un canon de 75 ainsi que la maquette d'un cavalier sur sa monture. Il suffisait ensuite d'ajuster le portrait de soldat photographié. Les Noirs Américains tenaient à se faire photographier avec la fillette de Victor Girard. Ils envoyaient l'épreuve aux Etats-Unis pour dire qu'en France le racisme n'existait pas.

Enfin, Victor Girard s'était fait une spécialité de la photo stéréoscopique qui permet évidemment d'observer ce début de siècle, en relief. Et puis, un jour de 1919, Victor Girard quitta sa véranda de la rue Boileau pour la bonne raison qu'elle s'était effondrée. Il partit s'installer à Trentemoult avec son matériel photographique. Quand il mourut à Muzillac, à 87 ans, il léguait par ses photographies quelques pages de l'Histoire de Nantes.

Constant PEIGNE  (1834-1916) 

Photographe d'atelier. 

Nantes Saint-Nazaire Loire-Atlantique Tours Indre-et-Loire

Fils d'un sabotier, Joseph Constant Marie Peigné est né le 13 juin 1834 à La Plaine-sur-Mer (Loire-Atlantique). Il est d'abord employé dans l'atelier du photographe  Bousseton. Il a été photographe à Nantes avec une succursale à Saint-Nazaire puis à Tours (Indre-et-Loire) tout en conservant ses ateliers en Loire-Atlantique.

NANTES - Lors de son mariage, le 8 octobre 1861, il est photographe, domicilié 40, rue Contrescarpe. L'adresse de l 'atelier de Bousseton auquel il a succédé. Un an plus tard, il dépose un brevet pour un appareil, dit appareil Peigné, à  effet direct pour la dégradation des épreuves positives et négatives sur verre. A la fin des années 1860, il  s'installe rue Crébillon  mais au dos de certaines photos, il mentionne encore le 40, Contrescarpe.. Le 1er juillet 1880, il crée avec  le photographe Adolphe Lory une société en nom collectif domiciliée 10, rue Le Kain pour exploiter l'ancien atelier Motte. Par ailleurs, c'est Lory qui succèdera à Peigné rue Crébillon. Avant 1875   Constant Peigné ouvre une succursale rue de Nantes à Saint-Nazaire.

TOURS  - A partir de 1881, Constant Peigné  est inscrit  dans la liste des photographes professionnels de Tours insérée dans l'annuaire d'Indre-et-Loire). Son atelier est situé 2, rue l'Oratoire qui sera dénommée rue Néricault-Destouches en 1886. Cet atelier de photographie sera, sous la IIIe République, l'un des plus importants de la ville. Début 1892, il avait repris l'atelier de Gabriel Blaise, 8, rue de la Préfecture, dont il confiera la gérance à  Emile Boyer.

Parallèlement, il avait conservé ses ateliers de Nantes et Saint-Nazaire. Constant Peigné a participé à  de nombreuses expositions des arts et de l'industrie dans les années 1880. Il y remporta des médailles d'or et d'argent dont une médaille d'argent à  l'exposition universelle de Paris en 1889.

En  août 1891, quand son fils unique Charles  se marie, sa dot est constituée du fonds de commerce tourangeau qui est estimé à  vingt mille francs. Constant Peigné quitte Tours en 1893 et retourne en Loire-Atlantique où il gère les ateliers de photographie de  Nantes et , Saint-Nazaire. A Préfailles, près de Pornic, il possède la propriété « Ker Photo » et la moitié du casino.

Il décède à Tours le 16 mars 1916.

 

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  • Condition: Occasion
  • Couleur: Sépia
  • Format (cm): 10.5x6.5
  • Sous-type: cdv
  • Origine: France
  • Authenticité: Tirage original
  • Période: De 1900 à 1939
  • Objet modifié: Non
  • Pays de fabrication: France
  • Thème: Portrait, Personnage
  • Type: Procédés anciens

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