Saab J-29 Tunnan suédois * PHOTO *

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Le Saab J 29 Tunnan (« tonneau ») est le premier avion de chasse suédois à réaction conçu par Saab, juste après la Seconde Guerre mondiale. Il est caractérisé par un gros fuselage rond, une entrée d'air nasale et des ailes en flèches. Malgré son air de barrique (d'où son nom), le J 29 était un avion très manœuvrable, équivalent au F-86 Sabre américain en performances. Plus de 600 exemplaires du Tunnan ont été construits, dont 30 exportés vers l'Autriche. En 1945, Saab orienta son intérêt vers les moteurs à réaction, nouvelle technologie apparue pendant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir adapté un réacteur De Havilland Goblin d'origine britannique sur un J 21 (premier vol du J 21R en mars 1947), les ingénieurs travaillèrent sur un avion conçu dès le départ pour ce type de propulsion. Après avoir retenu le réacteur Ghost, plus puissant que le Goblin, et étudié plusieurs conceptions, ils aboutirent à la formule du J 29 Tunnan à la fin 1945. Si la première solution proposait des ailes droites classiques, elle fut rapidement changée pour une voilure en flèche à 25° quand l'équipe d'ingénieurs dirigée par Gunnar Lungström eut connaissance des recherches aérodynamiques effectuées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Le premier prototype effectua son vol inaugural le 1er septembre 1948 et fut suivi par trois autres dont l'un reçut quatre canons de 20 mm alimentés de 180 obus chacun. Les premiers avions de série furent livrés à partir de 1951, et le Tunnan entra en service dans l'armée de l'air suédoise en janvier 1952. La version initiale J 29A destinée à la chasse fut suivie d'une version J 29B avec une capacité en carburant augmentée et l'ajout d'une aptitude d'attaque au sol par le montage de pylônes d'emport de charge sous les ailes. Le prototype de cette version fit son premier vol le 11 mars 1953. Une version de reconnaissance désignée S 29C fut également conçue, avec un fuselage avant modifié pour embarquer cinq caméras et la suppression des canons. Le prototype fit son vol initial le 3 juin 1953. Parallèlement, les ingénieurs travaillèrent à l'amélioration des performances du Tunnan : ils commencèrent par dessiner une aile nouvelle sans becs de bord d'attaque mais avec un décrochage qui permettait d'augmenter la vitesse maximale. Ceci aboutit à la version J 29E dont le prototype fit son premier vol le 3 décembre 1953. Elle fut suivie par le J 29F, qui bénéficiait d'un réacteur RM 2A équipé d'une post-combustion de conception suédoise, et qui fit son vol inaugural le 20 mars 1954. Seuls 19 avions neufs furent construits en tant que J 29E, mais tous les S 29C reçurent la nouvelle aile en rétrofit. De même, aucun nouvel exemplaire ne fut construit en tant que J 29F ; tous les J 29B et J 29E reçurent le nouveau réacteur RM2A. Enfin, en 1963, les J 29F encore en service reçurent une modification pour emporter le missile air-air AIM-9 Sidewinder. En 1968, les Tunnan furent retirés des unités de combat et utilisés pour le remorquage de cible ou pour servir de plastron. Les derniers avions furent réformés en 1976. L'Autriche acheta 30 exemplaires au standard J 29F (15 en 1961, 15 autres en 1962) qui restèrent en service jusqu'en 1972. Ces avions bénéficiaient de modifications permettant d'échanger rapidement 2 des canons de bord par 3 caméras. En 1991, un groupe de passionnés suédois a restauré et remis en état de vol un J 29F conservé dans un musée. L'avion a repris l'air pour la première fois le 11 juillet 1995 et participe depuis à des meetings aériens. Engagements Entre fin 1961 et début 1963, une dizaine de J 29 furent engagés dans le cadre de la l'Opération des Nations Unies au Congo1. Ils furent engagés contre l'armée katangaise, mitraillant entre autres les avions de celle-ci au sol. Records Le J 29 Tunnan a établi deux records de vitesse2 : Le 6 mai 1954, un J 29B a volé à 967,91 km/h de moyenne sur une boucle de 500 km. Le 23 mars 1955, deux S 29C ont volé à 900,6 km/h de moyenne sur une boucle de 1 000 km. Variantes Un Saab 29 autrichien J 29A - Version initiale (224 exemplaires) J 29B - Plus grande capacité en carburant, pylônes sous les ailes (330 exemplaires) S 29C - Version de reconnaissance (76 exemplaires) J 29E - Aile modifiée pour améliorer les performances (19 exemplaires) J 29F - Nouveau réacteur à postcombustion (308 avions modifiés) Pays utilisateurs Drapeau de la Suède Suède (1952-1976) Drapeau de l'Autriche Autriche (1962-1992) Dans la culture populaire On trouve le Tunnan en bande dessinée Les Aventures de Buck Danny : Menace au Nord ; Alerte Atomique ; L'Escadrille de la mort Le Mikoyan-Gourevitch MiG-15 est un avion de chasse à réaction construit en grande série par les Soviétiques au début de la guerre froide. Réalisé après la livraison de vingt-cinq turboréacteurs Rolls-Royce Nene, par le Royaume-Uni, il se révéla supérieur aux meilleures réalisations occidentales lors de la guerre de Corée, comme le F-86 Sabre. Il fit la réputation de son constructeur qui devint alors le principal constructeur d'avion de chasse en URSS, si bien qu'en Occident le terme MiG devint rapidement synonyme de chasseur soviétique dans le langage familier. Si l'industrie aéronautique soviétique a réalisé de magnifiques appareils pendant la Seconde Guerre mondiale, elle se retrouve quelque peu distancée dans l'immédiat après-guerre à cause de son retard dans la propulsion à réaction, par rapport aux Britanniques et aux Américains. Quelques exemplaires de moteurs BMW 003 et Jumo 004 capturés en Allemagne furent copiés et perfectionnés progressivement sous le nom de RD-10 et RD-20. Mais ces moteurs étaient peu fiables, trop peu puissants et difficiles à mettre au point. Les performances des premiers chasseurs à réaction soviétiques étaient donc en retrait par rapport à leurs équivalents occidentaux. À la fin de l'année 1946, une délégation technique soviétique, dirigée par S.T. Kichkine et comprenant entre autres A.I. Mikoyan et V.Ya. Klimov, se rendit en Grande-Bretagne. Elle réussit à acheter quelques exemplaires des turboréacteurs les plus modernes de la firme Rolls-Royce, à savoir le Derwent fournissant une poussée de 1 590 kgp et les Nene I et II, donnant 2 040 et 2 270 kgp. Ces moteurs utilisant des compresseurs centrifuges étaient plus faciles à produire que leurs équivalents à flux axial. Cette aubaine fut rapidement mise à profit et le bureau de l'ingénieur Klimov réalisa rapidement des copies conformes des trois moteurs qui devinrent respectivement les RD-500, RD-45 et RD-45F. En mars 1947, l'OKB 155 reçut l'ordre de produire un chasseur à ailes en flèche utilisant un de ces nouveaux moteurs. Dans la pratique, les travaux avaient commencé dès janvier avec le projet I-310 ou S. L'avion reprend nombre de caractéristiques du MiG-9 précédent ; il fut supposé lourdement influencé par les plans du Focke-Wulf Ta 183 dont les Soviétiques s'étaient emparés en 1945 à Berlin ; toutefois les ressemblances sont surtout superficielles. Les équipes d'ingénieurs allemands ayant travaillé sur le Ta 183 ont majoritairement rejoint l'Occident après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, la majorité des sources s'accorde sur l'originalité de la conception du MiG-15 tirant bénéfice des recherches allemandes, dessiné, conçu et réalisé par les Soviétiques2. Les travaux avançaient vite et le premier prototype S-1 vola pour la première fois le 19 décembre 1947. Il fut suivi par le S-2 qui vola le 5 avril 1948. Le S-1 fut ensuite modifié, l'aile avant étant avancée de 80 millimètres. Les essais comparatifs menés en juin prouvèrent la supériorité de cette configuration. Durant ces essais par le constructeur, le S-1 effectua 38 vols et le S-2 treize. Les deux avions furent alors envoyés au GK NII VVS (l'institut de recherches des forces aériennes) pour y être testés par les militaires du 27 mai au 28 août. Ces essais officiels confirmèrent l'appréciation positive de l'avion qu'une résolution du Conseil des ministres décida de produire en masse, dès le 15 mars. Les cellules devaient être produites à l'usine no 1 et les moteurs à la no 45. Au total, neuf usines fabriqueront des cellules de MiG-15 ; ce sont les usines no 1, no 21, no 31, no 99, no 126, no 135, no 153, no 292 et no 3810. Au total, 13 131 avions seront construits toutes versions confondues. Un troisième prototype, le S-3 qui vola le 17 juin, fixe définitivement les caractéristiques de l'avion de série en introduisant les aérofreins ventraux, l'équipement d'extinction du compartiment moteur et l'augmentation du dièdre négatif de la voilure pour atténuer la trop grande stabilité des deux autres prototypes. L'avion avait une ligne très fine, sa voilure présentant une flèche de trente cinq degrés, combinée à la puissance de son moteur. Cela lui assurait des performances remarquables, y compris par rapport à ses adversaires occidentaux. Il était capable, entre autres, de voler à plus de 1 000 km/h. Cependant, il présentait aussi quelques excentricités au niveau de son comportement en vol qui le rendaient parfois dangereux pour des pilotes inexpérimentés. En particulier, en vol transsonique, il avait tendance à se cabrer brusquement. Il fut néanmoins choisi contre son rival, le Lavotchkine La-168 et, dès le 31 décembre 1948, le premier exemplaire de série vola et commença à entrer en service dans l'aviation soviétique. Il reçut le nom de code OTAN Fagot et participa à la guerre de Corée. L'Union soviétique fournit des appareils à la Corée du Nord et la Chine, ainsi que des pilotes russes expérimentés, leur permettant de conquérir momentanément la supériorité aérienne, un exemple est leur victoire durant la bataille aérienne de Suncheon, et menaçant les raids des bombardiers des forces des Nations unies. L'arrivée de ce chasseur soviétique performant précipita la mise en service du F-86 Sabre américain, rééquilibrant les forces aériennes. Les deux appareils avaient des performances très proches : la supériorité en vitesse, piqué et virage de l'un ou l'autre appareil variaient en fonction de l'altitude, le MiG-15 prenant généralement l'avantage au-delà d'une altitude de 10 000 mètres. Il se montrait par contre très instable dans les vrilles, souvent irrécupérables. Son puissant armement, composé de deux canons automatiques de 23 mm et d'un canon de 37 mm, était initialement destiné à l'interception des B-29 Superfortress, et se révéla très destructeur contre des chasseurs légers, malgré une fréquence de tir lente. L'appareil se montra par contre très résistant aux tirs des mitrailleuses de 12,7 mm équipant les appareils américains. Ses capacités opérationnelles furent néanmoins limitées pour des raisons politiques : les pilotes avaient pour ordre de ne pas franchir la ligne de front pour ne pas risquer de fournir un appareil ou sa carcasse aux troupes de l'OTAN, ainsi qu'éviter la capture des pilotes russes dont la présence était non officielle, afin d'éviter une extension du conflit à l'URSS. Description technique Le fuselage du MiG-15 est de construction semi-monocoque en métal. Il est divisé en deux parties au niveau du bord de fuite de la voilure, par un simple déboulonnage, ce qui permet d'accéder facilement au moteur pour les opérations de maintenance lourdes. La partie avant est composée de treize cadres et de trois supplémentaires, liés entre eux par quatre longerons, le panneau supérieur et le plancher du poste de pilotage. Deux conduites d'air elliptiques relient l'entrée d'air frontale au compresseur du moteur en passant de part et d'autre du poste de pilotage. Ce dernier est pressurisé par le compresseur du moteur et doté d'un siège éjectable. Le pilote est protégé par un pare-brise blindé épais de 64 millimètres, un appui-tête et deux plaques avant en acier épais de 10 millimètres. Dans la partie basse du nez, il dispose d'un collimateur gyroscopique ASP-1N. Il accède à l'avion par l'arrière de la verrière en forme de bulle qui est actionnée par un système de manivelle. Dans la partie avant du fuselage, on trouve aussi l'armement de trois canons regroupés dans un tiroir situé sur le dessous du cockpit qui peut s'abaisser, voire être remplacé, pour assurer le ravitaillement rapide en munitions. Le canon de 37 mm, NS-37, à droite, est approvisionné à quarante coups, les NR-23 de 23 × 115 mm, à gauche, le sont à quatre-vingts. Plus vers l'avant se situe le logement de la roulette de nez qui est fermé par deux trappes. Elle porte une roue unique avec un pneu de 480x200, non équipée de frein. Enfin au-dessus, en avant du pare-brise, un petit compartiment où est embarqué le matériel électronique de l'avion, à savoir, la radio PSI-6 et un radio-compas, RPKO-10M. La partie arrière du fuselage est constituée de quinze cadres, plus un oblique pour répartir les efforts, liés par dix longerons. Outre le moteur RD-45F, assez large du fait de son compresseur de type centrifuge, prennent place deux réservoirs de carburant totalisant 1 460 litres. L'empennage arrière est constitué d'une dérive présentant une flèche de 56°, pourvu d'un gouvernail orientable à 20° de part et d'autre de l'axe et d'un plan horizontal stabilisateur de type cantilever dont la partie basse est solidaire de la structure de la dérive. Il est aussi en flèche, mais à 40° et porte deux gouvernes de profondeur, celle de gauche disposant d'un compensateur réglable. De part et d'autre de la tuyère du moteur, deux aérofreins montés dans des logements isolés de l'intérieur du fuselage peuvent être braqués hydrauliquement à 55° pour ralentir l'avion lors de piqués prononcés. La voilure est la grande nouveauté aérodynamique de l'avion. Les Soviétiques, s'inspirant des travaux allemands de la fin de la guerre, vont explorer le domaine des ailes en flèche. Le fait de rendre oblique le bord d'attaque de l'aile se révélera le moyen le plus simple de résoudre les phénomènes de compressions locales apparaissant à l'approche du mur du son. Avec 35°, le premier projet de l'OKB-155 est encore timide vis-à-vis de l'angle à adopter. L'expérience prouvera d'ailleurs qu'une valeur supérieure facilite le régime transsonique, études qui mèneront à la conception du MiG-17. La structure, là encore, est métallique, s'appuyant sur un longeron avant et un autre oblique liés entre eux par les nervures. La partie intérieure des ailes permet de loger les deux jambes du train d'atterrissage principal, elles aussi à roue unique, mais de 660 x 160 et pourvue de frein et d'amortisseur oléopneumatiques. Elles se rétractent vers le fuselage, suivies par des volets qui obturent le logement. Un indicateur mécanique visuel, sur le dessus de l'aile, permet de confirmer leur verrouillage en position basse. Un système similaire existe sur les volets. Ce système typique des avions soviétiques permet au pilote de vérifier visuellement en cas de défaillance des indicateurs électriques dans le poste de pilotage. À l'extérieur du train d'atterrissage, un point d'emport BD2-48MiG est utilisé pour monter soit des bombes de 50 ou 100 kilogrammes, soit des réservoirs externes de 260 litres. Le premier MiG-15 tombé intact aux mains des Occidentaux ; un déserteur de la Corée du Nord l'a posé sur une base aérienne américaine en Corée du Sud le 21 septembre 1953. Sur leur bord de fuite, les ailes portent chacune deux surfaces de contrôle, à savoir un volet se déplaçant de 0,2 mètre vers l'arrière et se braquant à 20° au décollage et 55° à l'atterrissage, et un aileron orientable de 15° vers le bas et le haut, celui de gauche portant un compensateur réglable. Deux cloisons aérodynamiques sont présentes sur l'extrados de chaque aile pour éviter une perte d'efficacité des gouvernes, le flux d'air ayant tendance à s'échapper vers le saumon d'aile. Ces cloisons deviendront aussi typiques des avionneurs soviétiques, certains occidentaux disant en plaisanterie que leur but est d'éviter que l'air fasse « défection ». Au point de vue aérodynamique, l'aile utilise un profil TSAGI S-10 à sa racine et un TSAGI Sr-3 à ses extrémités. Elle a une épaisseur relative de 10 %. Le MiG-15bis Un S-103, production tchécoslovaque sous licence du MiG-15bis Le moteur Klimov VK-1 qui propulse le MiG-15bis L'avion de série no 101003, désigné MiG-1(SV), est utilisé comme banc d'essai, pour une série de modifications destinées à améliorer les possibilités opérationnelles du MiG-15. Les canons NS-23KM cèdent la place à des NR-23, capables d'une cadence de tir une fois et demi supérieure et le collimateur ASP-1N est remplacé par un ASP-3N. La console de démarrage du moteur, auparavant utilisée au sol, est embarquée dans l'avion, au niveau du treizième cadre de fuselage et le RD-45 est modifié de façon à être démarrable jusqu'à cinq mille mètres. Les gouvernes de profondeur sont modifiées aérodynamiquement et les ailerons voient leur mouvement assisté par le montage d'un vérin hydraulique B7 dans le fuselage. L'aile est revue pour autoriser une vitesse de 900 km/h en dessous de cinq cents mètres, ce qui était auparavant interdit en raison de risques de décrochage. Les réservoirs sont aussi pressurisés pour alimenter le moteur avec une pression constante. Seul le montage du vérin d'assistance pour les ailerons sera appliqué sur une trentaine de MiG-15 de la série 20. Le reste des modifications sera mise en pratique sur un nouvel avion, le MiG-15bis, qui est motorisé par le tout nouveau Klimov VK-1, plus puissant avec 2 700 kilogrammes de poussée. L'avion est lancé en production par un ordre ministériel daté du 10 juin 1950. Il élimine ou amoindrit la plupart des défauts de jeunesse du MiG-15 et apporte des performances supérieures. Le montage du nouveau moteur, un peu plus encombrant, a nécessité de réduire la hauteur du réservoir arrière, diminuant la capacité interne en carburant de soixante litres. Le moteur Vk-1 étant plus gourmand, l'autonomie est en recul. Outre les modifications testées sur le MiG-15(SV), on introduisit en cours de série d'autres perfectionnements, comme une canopée donnant un meilleur champ de vision, la possibilité d'utiliser une combinaison anti-G, des aérofreins agrandis et un détecteur de menace Sirena 2. Le MiG-15bis sera la version la plus produite du MiG-15, avec plus de huit mille exemplaires, rien qu'en URSS. Plusieurs modifications seront faites sur le modèle de base et donneront parfois lieu à une production en série. La première répond à une demande du gouvernement du 25 avril 1950 de développer une variante d'escorte à long rayon d'action du chasseur MiG. Pour ce fait l'OKB-155 modifie l'aile pour y loger des points d'attache D4-48 qui peuvent alors embarquer des réservoirs largables de six cents litres, en lieu et place des précédents points d'emport. Le MiG-15bis no 53210114 est de plus doté d'une réserve d'oxygène pour le pilote de huit litres, au lieu de six. Les essais officiels sont menés du 14 au 25 septembre 1950 et une autonomie de deux mille deux cents kilomètres est atteinte. Mais l'avion est rejeté, car les militaires estiment que la vitesse de croisière, limitée à 650 km/h du fait des réservoirs, est insuffisante pour escorter les bombardiers de l'époque. À la fin de l'année, l'aérodynamique des réservoirs est améliorée et on change les points d'attache pour des D4-50, ce qui permet de soutenir une vitesse suffisante de 820 km/h. Le dérivé est donc lancé en production à l'usine no 292. Autre amélioration réalisée par cette dernière usine, en 1951, pour réduire la longueur de piste nécessaire à l'emploi opérationnel de l'avion: deux avions de série MiG-15bis seront utilisés pour ces expériences et seront désignés MiG-15bis(SA). Ils sont équipés d'un parachute de freinage PT-2165-51, et de freins modifiés qui permettent de diminuer de moitié la distance d'atterrissage. En 1952, quelques avions équipés de façon similaire seront construits à l'usine no 1. Le MiG-15UTI Version biplace d'entraînement. Construits à 3 430 exemplaires en Union soviétique. C'est aux commandes d'un avion de ce type que Youri Gagarine perdra la vie. Variantes MIG-15 S-1 premier prototype, premier vol, 19 décembre 1947 par V.N.Youganov, moteur Nene I. S-2 second prototype, premier vol, 5 avril 1948 par S.N.Anokhine, moteur Nene II. S-3 dernier prototype, premier vol 17 juin 1948, par I.T.Ivachtchenko, apparition des aérofreins, d'extincteur dans le compartiment moteur, gouvernes modifiées, et diminution du dièdre de la voilure de -1° à -2° pour diminuer la stabilité longitudinale. MiG-15 (S) - première version de chasse par beau temps. MiG-15 (SV) - modification testée sur l'avion de série no 101003, canons NS-23KM remplacés par des NR-23 tirant une fois et demi plus vite, vérin hydraulique B-7 dans le fuselage pour assister le mouvement des ailerons à grande vitesse, collimateur ASP-1N remplacé par ASP-3N. MiG-15 (SU) - modification de l'armement, réduit à deux canons SH-3 de 23 mm, mais orientable de +11° à -7° en site. Un avion le no 109035 fut modifié et essayé à partir du 25 janvier 1951. Mais, bien que la solution présentât certains avantages, elle ne fut pas retenue pour une production en série. MiG-15 (SA) - Quatre MiG-15 (SA-1, -2, -3 et -4) furent modifiés avec un moteur Vk-1 et une instrumentation OSP-48, permettant le vol aux instruments. MiG-15bis (SD) - seconde version de chasse par beau temps, intégrant les modifications du SV, et le nouveau moteur Klimov VK-1 de 2 700 kilogrammes de poussée. MiG-15SB - chasseur bombardier. Un MiG-15UTI MiG-15P - chasseur tout-temps dérivé du bis MiG-15T - remorqueur de cible MiG-15bisR - version de reconnaissance du bis, réservoirs de 600 litres sous les ailes, un des canons de 23 mm remplacé par une caméra verticale, 364 exemplaires. MiG-15bisS - chasseur d'escorte, réservoirs de 600 litres sous les ailes, 49 exemplaires, en 1951. MiG-15UTI - avion d'entraînement biplace MiG-15SP-5 - chasseur tout-temps biplace J-2 - production chinoise MiG-15 UTI alias MIDGET JJ-2 - biplace de production chinoise. Lim-1 - production sous licence en Pologne du MiG-15. Lim-1A - production sous licence en Pologne du MiG-15 avec caméra AFA-21 Lim-2 - production sous licence en Pologne du MiG-15bis. Lim-2R - production sous licence en Pologne du MiG-15bis, version attaque au sol-reconnaissance avec place pour caméra en front du canopy Lim-2A - production sous licence en Pologne du MiG-15bis, version biplace attaque au sol-reconnaissance SB Lim-1 - production sous licence en Pologne du MiG-15UTI avec réacteur RD-45. SB Lim-2 - production sous licence en Pologne du MiG-15UTI avec réacteur VK-1 S-102 - production sous licence en Tchécoslovaquie du MiG-15. S-103 - production sous licence en Tchécoslovaquie du MiG-15bis. SB Lim-2 CS-102 - production sous licence en Tchécoslovaquie du MiG-15UTI. Le premier cosmonaute soviétique Youri Gagarine s'est tué lors d'un vol d'entraînement à bord d'un MIG 15 UTI. Diffusion Une présence mondiale Durant la Guerre froide, le MiG-15 fut employé par les armées des pays suivants : Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan Drapeau de l'Albanie Albanie Drapeau de l'Algérie Algérie Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est Drapeau de l'Angola Angola Drapeau de la Bulgarie Bulgarie Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso Drapeau du Cambodge Cambodge Drapeau de la République populaire de Chine Chine Drapeau de la République du Congo République du Congo Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord Drapeau de Cuba Cuba Drapeau de l'Égypte Égypte Drapeau de la Finlande Finlande Drapeau de la Guinée Guinée Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau Drapeau de la Hongrie Hongrie Drapeau de l'Indonésie Indonésie Drapeau de l'Irak Irak Drapeau de la Libye Libye Drapeau du Mali Mali Drapeau du Maroc Maroc Drapeau de la Mongolie Mongolie Drapeau du Mozambique Mozambique Drapeau du Nigeria Nigeria Drapeau de l'Ouganda Ouganda Drapeau du Pakistan Pakistan Drapeau de la Pologne Pologne Drapeau de la Roumanie Roumanie Drapeau de la Somalie Somalie Drapeau du Soudan Soudan Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka Drapeau de la Syrie Syrie Drapeau de la Tanzanie Tanzanie Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie Drapeau du Viêt Nam du Nord Nord-Viêt Nam Drapeau de l'URSS Union soviétique Drapeau du Yémen Yémen Drapeau de la République arabe du Yémen Yémen du Nord République démocratique populaire du Yémen Yémen du Sud
  • Condition: Occasion
  • Couleur: Noir et blanc
  • Nombre de pièces: 1
  • Type: Tirage argentique
  • Thème: chasse
  • Format (cm): 12cm x 8,5cm

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