Philippe Favier gravure originale signée Saint Etienne Musée du jeu de paume

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Philippe Favier Gravure originale  Signée en bas à droite Numérotée sur 14 ex Datée 1992 Imprimée sur velin BFK Rives Format 33 x 25 cm Edition la Hune Brenner Paris 6iem Atelier Tazé  Parfait état TRANSPORT RECOMMANDE OFFERT

Philippe Favier , né le 12  juin  1957  à Saint-Étienne , est un artiste peintre  et graveur , spécialisé dans les miniatures  et les petits formats en noir et blanc. Il est également scénographe  (opéra  et danse ).

Il a réalisé de très grands formats en couleur exposés pour la première fois au Musée national du jeu de Paume  à Paris en 1995.

Il utilise divers matériaux tels les boîtes de sardines exposées au Musée d'art moderne de Saint-Étienne , aussi bien que la cartoline, le papier Ingres, les ardoises, les cartes de géographie ou les photographies, ainsi que diverses techniques : pointe-sèche , eau-forte , émail  sur verre, encre de Chine  ou encore les collages .

Lauréat des prix de Rome  de peinture et de gravure en 1985, remarqué dès ses premières expositions par la critique, il n'a pas été influencé par un courant quelconque, trouvant lui-même une voie originale. Éric Holder écrit

« qu'il est arrivé tout fait  sur la scène artistique, sans tâtonnements. Dès sa première exposition de 1981, des critiques avertis comme Marcelin Pleynet  ont flairé ce qu'on appelle d'ordinaire le talent […] et dont la maturité ira grandissant1 . »

Il a également participé à de nombreux ouvrages : En territoire cheyenne  avec Éric Chevillard  (2009), Ana  (2003), Géographie à l'usage des gauchers  (2005), Les Chiens errants de Bucarest  avec Lionel Bourg  (2002).

En 2014, il expose son travail récent (photos, collages, clouages), notamment un scarabée en or massif et ébène, prix d’une chasse au trésor intitulée « À la recherche du scarabée d’or », à la Maison Européenne de la Photographie.

Dessinateur de presse en 1977 à   L'Hebdo   de Saint-Étienne, il devient infirmier à l'hôpital psychiatrique Saint Jean Bonnefonds de la même ville et il suit en même temps des cours du soir pour préparer son baccalauréat qu'il obtient en 1979 2 . Il s'inscrit alors à l'école régionale des Beaux arts de Saint-Étienne où il a notamment comme professeurs   Bernard Ceysson , Daniel Abadie,   Jean-Marc Scanreigh .

D'abord influencé par l'art conceptuel  et le land art , il abandonne très vite cette voie pour réaliser de petits dessins au stylo à bille qu'il découpe et fixe directement sur le mur, dont il dit que ces dessins étaient « (…) en réaction avec ses travaux précédents3 . »

Selon Éric Holder, le jeune Favier qui a passé son enfance dans la mercerie de ses parents à jouer seul avec les cartons et les rubans, est mal fait pour l'enseignement traditionnel4 . « Ses miniatures découpées et collées directement contre le mur sont la marque d'une détermination farouche à entrer dans un univers qui ne connaît ni d'influences, ni d'équivalences1 . »  Holder remarque aussi que « les très nombreuses expositions qui lui seront consacrées par la suite à Tokyo , Madrid , ou aux États-Unis , garderont la trace de ses premiers travaux au stylo à bille.

Après une première exposition à la galerie Napalm de Saint Étienne, Favier est sélectionné par Suzanne Pagé  pour participer à l'exposition Ateliers 81-82  au Musée d'art moderne de la ville de Paris , qui présente aussi Jean-Michel Alberola  et Robert Combas 3 , Bernard Ceysson présente la première exposition personnelle de Favier au Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne  où Gilbert Lascault  entreprend un analyse des miniatures en papier découpé: « (...) il peint des œuvres qui visent à égayer des espaces, à perturber la régularité d'un mur, non pas à l'occuper ou à quadriller5 . »

Le jeune artiste avait déjà été remarqué par Marcelin Pleynet  à la galerie N.R.A à Paris, quelques mois plus tôt.

De 1981 à 1984, il participe à un grand nombre d'expositions : Biennale de Paris , ELAC de Lyon, et en 1984, il est sélectionné par Daniel Abadie pour la Biennale de Venise  avec onze autres artistes français pour l'exposition Peinture en France  au Palazzo Sagredo (Ca' Sagredo), non loin de la Ca' d'Oro .

En 1985 la Manufacture nationale de Sèvres  édite une assiette avec le décor Les Petits Singes  en or imprimé sur fond blanc, de Philippe Favier (qui avait présenté huit projets pour cette commande). Cette année-là l'artiste inaugure une technique nouvelle : l'émail à froid sur verre. Les dessins sont réalisés sur des couvercles de boîtes de sardine ou sur des morceaux de verre cassés de très petits formats7 . Lauréat des prix de Rome  de peinture et de gravure en 1985, il est censé résider à la Villa Médicis  pendant deux ans. Il en partira au bout de sept jours, expliquant dans une lettre du 3 février 1986 qu'il ne peut revenir pour des raisons de santé7 . En réalité, Favier a horreur de sortir de chez lui ainsi qu'il le confie à Françoise-Claire Prodhon dans le mensuel Flash-Art 8 . Mais il retournera plusieurs fois pour de courts séjours à la villa Médicis avant de la quitter définitivement. Son séjour est ainsi évalué à six mois selon Henri François-Debailleux9 . Évoqué lors d'une entrevue avec Thierry Ardisson  du 31 mars 1900 de la série Lunettes noires pour nuits blanches , dont la vidéo est conservée dans les archives de l'INA , ce séjour est ramené à trois mois10

1986, est une année faste pour l'artiste qui est reconnu aux États-Unis  : la revue Eighty Magazine  consacre son numéro de janvier-février (no 11) à Martial Raysse  et Philippe Favier. Quelques mois plus tard les travaux de Favier sont présentés au Musée Solomon R. Guggenheim  de New York  dans une exposition collective intitulée « Angle of vision. French art today12  ». Il est remarqué par le critique d'art John Russell du New York Times  qui écrit : « Favier travaille dans le petit, le très petit, le si petit que dans un cadre moins édifiant que celui du Guggenheim, on en viendrait à prendre ses œuvres pour un exemple de négligé domestique (…) ses œuvres sont posées à même le mur13 . »  L'exposition collective est suivie en décembre de la même année d'une exposition personnelle à la galerie Farideh Cadot de New York. Elle est constituée pour l'essentiel de pièces de verre, cassées ou non cassées12 .

Tout en enseignant à temps partiel à l'École régionale des beaux-arts de Saint Étienne, Favier expose dès 1987 à la galerie Yvon Lambert de Paris  une série de peintures sur verre intitulées Parisiana  qu'il a réalisées en hommage à son père disparu, qui tenait avec sa mère les samedi et dimanche un dancing (le Parisiana) dans les environs de Saint-Étienne2 . Parisiana  est un ensemble de boîtes de sardines peintes qui forment une sorte d'abécédaire du lexique visuel de l'artiste selon Françoise-Claire Proudhon14 .

La première grande rétrospective de ses œuvres a lieu en Finlande , au Nordic art center de Helsinki , en mai 198815 .

En 1989, Favier change de format avec une technique différente : il utilise la peinture et l'encre sérigraphique  sur des panneaux de cartolinenote 4  de 160 × 120 cm , de grands formats qui semblent très différents des miniatures, et que l'artiste continuera à réaliser parce que « c'est un travail debout au lieu que d'être assis, ce qui est pour moi un énorme changement16 . »

« Hooloomooloo » est le titre d'une série d'eaux fortes  sur cuivre, de forme circulaire, dont les titres diffèrent. Ces œuvres ont en commun la circularité, le format, et sans doute aussi la symbolique du rond comme lieu de rassemblement ainsi que l'explique Éric Holder

« Nous savons maintenant (-grâce à Favier-) ce que c'est un Whooloomooloo : lieu de rassemblement aborigène à l'entour de Sydney , il peut être mouvant et tenu secret. Nous n'ignorons plus désormais la formule propitiatoire et prononcée à mi-voix, à laquelle il convient d'ajouter (…) l'ébauche d'un sourire destiné à faire fuir l'effrayante vacuité, selon ses propres mots : « la perte de connaissance  ». Hoololoomooloo-oo-oh! et les enfants rythmeront sur des tambours de fortune(…)17 . »

Ce sont des miniatures réalisées à peu près toutes la même année (1996), d'autre retouchées par la suite comme : Hooloomooloo  rehaut au stylo à bille sur eau-forte sur cuivre, diamètre 12,5 cm  (Atelier René Tazé , 1 exemplaire), Épouvantail  (Hooloomooloo), eau-forte sur cuivre diamètre 12,5 cm , atelier Tazé, édition galerie La Hune-Brenner , 14 exemplaires19  Hooloomooloo II , eau-forte sur cuivre diamètre 12,5 cm , atelier Tazé, édition galerie La Hune-Brenner , 14 exemplaires20 , Il faut savoir prendre sur soi! un asticot Hooloomooloo , eau-forte sur cuivre tirage réhaussé sur papier Arche noir21  Mortadella Stella (Hoolloomoooloo) eau-forte sur cuivre tirage réhaussé sur papier Arche noir22 Il faut savoir prendre sur soi! un asticot Hooloomooloo 1 , eau-forte sur cuivre, Il faut savoir prendre sur soi! un asticot Hooloomooloo 2 , même format même technique23  Mystère vain  (Hooloomooloo), mêmes dimensions, mêmes tirages. Quelques chose comme de la patience  (Hooloomooloo), eaux forte sur cuivre réhaussé sur papier Ingres couleur24 .

Ce mystérieux Hooloomooloo est issu d'un mot aborigène de Sydney  Australie , dont l'origine et l'orthographe restent floues. Selon les premiers écrits de l'anthropologue J.D. McCarthy en 1946, Woolloomooloo (sans h) serait une déformation de Wallamullah, signifiant soit lieu de rassemblement, soit petit kangourou noir (Wallabahmullah)25 . On ignore où Favier est allé pêcher ce détail confidentiel. On sait seulement qu'il lit beaucoup et s'intéresse à tout26 .

En 1996, Favier est exposé au Musée national du Jeu de Paume  en même temps que l'artiste catalan Miquel Barceló  (Favier au premier étage, Barceló au rez—de-chaussée) bien que les deux artistes n'aient aucun rapport comme le souligne Olivier Cena « En même temps, -on ne sait trop pourquoi-, se tient une exposition consacrée au peintre catalan Miquel Barceló27  » . Pour l'occasion, il collabore une seconde fois avec la Manufacture nationale de Sèvres  et décor un ensemble de 15 vases, vendu pendant l'exposition.

Philippe Favier a également produit de très grands formats circulaires ou rectangulaires dont une partie de la série Iflomène  est la propriété de la Société générale. La Légende d’Iflomène  1996, diamètre 150 cm  peinture et gravure à la main sur verre28 , La Légende d’Iflomène, partie II , 1996, 150 x 252 cm , peinture et gravure à la main Collection Société Générale29 , La Légende d’Iflomène, partie III  1996 150 x 252 cm , peinture et gravure à la main sur verre. Collection Société générale30  La Légende d’Iflomène, partie IV , 1996, peinture et gravure à la main sur verre 149 5 x 240 cm . Collection Société générale31

La production de Philippe Favier est énorme. La même décennie voit naître ses écrits en même temps que la série des Micro-climats.

Le titre de cette section est celui choisi par Éric Holder pour présenter le catalogue des 191 œuvres de l'artiste exposées du 21 novembre au 31 décembre 2000 dans la crypte du site Richelieu de la BNF . Le titre de l'exposition : Philippe Favier, dès l'équilibre  est aussi le titre du catalogue édité par les Cahiers intempestifs  de Saint-Étienne. Il s'agit essentiellement de mettre en valeur travail de graveur, qui, selon Marie-Hélène Gatto « tout en mettant en œuvre des moyens relativement rudimentaires, est, pour Favier, un lieu de liberté et de recherches raffinées où la cruauté est contrebalancée par l'humour, et la dérision, et où l'étrangeté et l'excentricité apparaissent cependant familières33 . »

Favier aborde aussi l'écriture, le dessin, la sculpture. Ses œuvres sont confiées actuellement à la galerie Guy Bärtschi de Genève 34 .

Il réalise une nouvelle fois en collaboration avec la Manufacture nationale de Sèvres  le service de table dit du Millénaire,  avec des décors en or sur fond bleu de Sèvres , et destiné aux dîners d'apparat de la Présidence de le République  au Palais de l'Élysée .

  • Champ de choux-fleurs à Chambourcy , 1981, encre de Chine, stylo-bille sur papier découpé collé sur panneau, 11 × 22 cm  (surface de collage), Musée d'art de Toulon .
  • P.I.L.I.  (plan indicateur lumineux d'itinéraire), 2000, est installée dans la station de métro Pyramides  de la ligne 14 .
  • 1981 - 1re exposition, galerie Napalm, Saint-Étienne (dessins et collages miniature)
    • Ateliers 81-82, musée d’Art Moderne de la ville de Paris, premières gravures
  • 1982 - Musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne
  • 1983 - Figures imposées, ELAC de Lyon
  • 1984 - Villa Médicis (lauréat du prix de Rome)
  • 1986 - musée de l’Abbaye sainte-Croix, Sables d’Olonne
    • Villa Arson, Nice
  • 1987- Galerie Yvon Lambert, Paris (série de peintures sur verre, hommage à son père disparu)
    • FIAC 87
  • 1988 - Hôtel de ville de Paris (avec Eric Dalbis et Denis Laget)
    • Biennale de Venise
  • 1990 - Musée des beaux-arts d'Agen
    • Musée des Beaux arts de Carcassonne
  • 1991 - Biennale de Lyon, halle Tony Garnier
  • 1992 - Instituts français d’Athènes et de Thessalonique
    • Musée d’Art moderne d'Ankara
    • Centre culturel de Marrakech Maroc
  • 1994 - Centre d’Art Contemporain de Saint-Priest
    • Rétrospective au musée d’Art et d’Histoire de Genève
  • 1996 - Rétrospective à la Galerie Nationale du Jeu de Paume  et au musée d’art moderne de Saint-Étienne en même temps que le peintre catalan Miquel Barceló
  • 1999 - FIAC (Galerie Bärtschi)
  • 2000 - Bibliothèque nationale de France, Paris
  • 2004 - Musée d'art contemporain, Lyon
  • 2005 - Musée de Grenoble
  • 2006 - Château de Villeneuve , Vence
  • 2012 - Musée Granet, Aix-en-Provence
  • 2012 - Musée des Beaux-Arts de Chambéry
  • Collectif Genève, Saint-Étienne, Paris 1995, Philippe Favier, Paris, galerie du Jeu de paume, Réunion des musées nationaux, 1995, 171 p.(ISBN  2-908901-43-9 )
  • Éric Holder, Marie-Hélène Gatto, Bernard Gheerbrant , Philippe Favier, dès l'équilibre, Saint-Étienne, Éditions des Cahiers intempestifs, 2000, 225 p.(ISBN  2-911698-15-0 )
  • Daniel Abadie, Dominique Tonneau-Ryckelynck, Philippe Favier, gravures 1981-1990, Paris, Centre national des arts plastiques, Direction régionale des affaires culturelles, Musée de Gravelines, Galerie la Hune, 1990, 168 p. ce catalogue raisonné fait l'inventaire de toutes les gravure de Philippe Favier produites dans la période mentionnée. Elles ont été exposées successivement à Gravelines, Carcassonne, Paris. L'ouvrage est cité par Olivier Cena dans Télérama  N° 2010, du 18 avril 1990, p.21
  • George Farwell, Jean Johnson, Woollomooloo, New South Wales, Sydney, Hodder and Stoughton, 1972, 165 p. (ISBN  0-340-15777-1 )
  • Philippe Favier , musée d’art et d’industrie, texte de Gilbert Lascault , 1982
  • Philippe Favier , villa Arson, 1988
  • Philippe Favier : gravures 1981-1990 , 1990
  • Les Iles vagues , Biennale de Venise, 1994
  • Betty , centre d’art contemporain, Saint-Priest, 1994
  • Philippe Favier , catalogue de la rétrospective du Jeu de Paume, 1996
  • Philippe Favier , Abracadavra-AFAA, 2001
  • Ana , Fata Morgana, 2003
  • Ballets russes et compagnies , Gallimard, 2011
  • d'art et de culture , Couverture du magazine, numéro 18 (été 2012)
  • Authenticité: Original
  • Type: Gravure
  • Période: XXème et contemporain
  • Support: Sur papier
  • Style: 1990
  • Genre: Abstrait
  • Caractéristiques: Signée, Numérotée
  • Thème: Abstrait

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