Pèlerinage de Neuvizy * Ardennes * le Calvaire route de Rethel à Mézières

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Ce chemin, ils l’empruntent très souvent et ils le connaissent par cœur et pourtant, là, dans un arbre, quelque chose de troublant attire leur regard : une statuette, toute petite, semblable à celles que les bûcherons ont l’habitude d’emporter avec eux, par foi ou par superstition.   Un rai de lumière éclaire la statuette, ils tombent à genou et récitent les prières qui leur reviennent puis ils courent chez Monsieur le curé, à Villers le Tourneur et lui racontent le « miracle ». Etonné par leur sérieux et la certitude qu’il lit dans leurs yeux, il les suit jusqu’à l’endroit où ils ont vu la statuette, elle est toujours là, elle invite à prier.   Le brave homme leur recommande la plus grande discrétion, mais rien n’y fait et il n’a pas fallu longtemps pour que tout le village crie au miracle, tout le monde accoure pour voir, pour prier.   Et bientôt on voit affluer les gens des alentours, l’évêché s’inquiète et envoie le chanoine Meunier pour éclaircir l’affaire, il interroge les enfants et ébranlé lui aussi par leur certitude, par la sagesse de leur curé et par la piété des gens accourus au bois, il décide de transférer la statuette dans l’église de Neuvizy sous le nom de « Notre Dame de Bon Secours ». Ce qui fut fait le 12 octobre 1752, soit 5 mois après sa découverte.   L’église diocésaine se contente d’enregistrer l’évènement.   Huit mètres sur douze, voilà les dimensions  de la grande église qui accueille les premiers pèlerins.   Si pèlerinage il y a, rien n’est organisé. On constate plutôt des démarches individuelles… on vient prier, demander des faveurs ou se confier à Marie. En 1818  Il faut raviver la piété des paroissiens, canaliser la ferveur populaire et accompagner ces élans de dévotion à Marie. L’abbé Sommé s’attelle à la tâche, il inaugure une croix à l’emplacement de la découverte de la statuette. Charles Piot, un de ceux qui ont découvert la statuette, 77 ans, est intarissable au sujet de ce qu'il appelle "l'apparition"  (comprenez: la découverte de la statuette) et de tous les événements qui s’en suivirent. Un " miracle " vient à point :  la guérison du fils d’un officier russe. (ex-voto sur le pilier droit du chœur). Les révolutions de 1830 et 1848 n’auront pas d’effets importants sur le développement du pèlerinage.     En 1835   L’abbé Maurice : un sacré curé, avec du caractère et de la détermination. Il ressent le besoin de mieux canaliser et d’évangéliser tous ces pèlerins. Il organise le pèlerinage : tous les ans une neuvaine du 1er au 9 mai avec grand-messe, confessions, prédication par des religieux venus de loin, procession au bois, vêpres, salut… L’archevêque Mgr Gousset approuve cette démarche et le 1er septembre 1846 accorde des indulgences et bénéfices spirituels en faveur des pèlerins. A noter : L’abbé Jullion, vicaire de la cathédrale de Reims, chanoine missionnaire apostolique, … dès 1838 se consacre aux « œuvres » au profit des ouvriers et des pauvres, des étrangers allemands et polonais venus travailler à Reims… , surnommé parfois " le curé des polonais " ou " le curé d’Ars missionnaire ", il est venu prêcher deux neuvaines par an pendant 21 ans. Son histoire est à la fois " extra-ordinaire " (ce fut un évangélisateur hors pair et un confesseur infatigable, fondateur de la société de l’œuvre apostolique, de maisons missionnaires, d’orphelinats, …) et pathétique, son sort fut lié étroitement à celui de l’abbé Maurice. En 1846 La confrérie Notre Dame du Bon Secours est érigée canoniquement…  Des milliers d’adhésions.   En 1853 Le 19 octobre, le pape Pie IX accorde une indulgence plénière. En 1864 Tout va pour le mieux, sauf que, suite à un différent entre l’abbé Maurice et l’archevêque de Reims, la décision est prise de nommer l’abbé Valentin à la tête de la paroisse et des pèlerinages. L’affaire de l’abbé Maurice durera longtemps et arrivera même jusqu’au Vatican et au pape. L’abbé Maurice est enterré au chevet de l’église. En 1864, arrivée de notre bâtisseur : l’abbé Valentin. L’église est trop petite pour accueillir décemment autant de pèlerins. D’abord il faut convaincre le maire, les habitants, les paroissiens, etc… Il faut s’imaginer un curé fraîchement nommé vous disant " on va abattre votre petite église, déménager le cimetière, couper les arbres et construire une grande église à la place de tout çà ", on a beau être catholique, pieux, dévot, tout ce qu’on voudra, s’il y a des réticences c’est parfaitement compréhensible. Eh bien les réactions ne sont pas si négatives, c’est parti ! Quelle foi à déplacer des montagnes, quelle énergie. Il s’est investi totalement, jusqu’à gager tous ses biens et même à risquer ceux de sa famille. (une petite plaque posée dans l’église en atteste) En 1865 Début des travaux En 1867 Le gros œuvre est pratiquement terminé. Il faut penser à tout le reste et en particulier aux vitraux. En 1874 Lettre de Mr Champigneulles, maître verrier de Bar le Duc, à l’abbé Valentin. La pose des vitraux dépendra des dons des pèlerins, et seront, pour la plupart, offerts par des familles reconnaissantes. En 1876 Décès de l’abbé Valentin. (Il sera enterré sous le porche d’entrée de l’église.) Il reste beaucoup à faire et pour ses successeurs ça ne sera pas de tout repos, surtout que depuis la guerre de 1870, les dons sont beaucoup moins importants, et permettent désormais peu d’investissements. Ce sont les abbés Maltot 1876 à 1879, J.B Fournaise 1880 à 1884, R.P. Robert 1884 à 1889, Edouard Lalouette 1889 à 1901 et Auguste Lagneaux 1901 à 1928 qui devront y travailler. Ils mettront tout en œuvre, chacun à sa manière, afin que la construction de l’église puisse être achevée. L’abbé Lalouette y consacrera beaucoup de son temps et de son énergie : son nom est inscrit sur une clé de voûte (et pour la petite histoire son chien a servi de modèle pour un détail d’une des toiles du chœur de l’église).       La foi et la détermination de tous ces prêtres apporteront beaucoup à Neuvizy, toujours dans la même optique que l’abbé Valentin et, avant lui, l’abbé Maurice, ce qu’ils avaient ressentis comme une mission essentielle : accueillir, apaiser et évangéliser tous les pèlerins, canaliser leur ferveur. En 1905 Séparation de l’église et de l’état. La commune ne peut plus aider à financer la suite des travaux, comme elle le faisait sans doute auparavant. Après 1918 Le cardinal Luçon donne une nouvelle impulsion au pèlerinage. En 1928 Le 10 août, il installe les oblats de Marie Immaculée. Le 20, Auguste Lallié est nommé curé de Neuvizy. Ce missionnaire expérimenté s’emploie à développer le pèlerinage : il organise et accueille désormais des paroisses, des groupes, des mouvements, des aumôneries, des scouts, des enfants… Et bien sûr toujours des pèlerins individuels. En 1932   Inauguration du monument au bois de la Vierge par Mgr Suhart.   En 1936 Consécration de l’église par Mgr Suhart, 71 ans après la pose de la première pierre. En 1945-46 La guerre terminée, les missions reprennent et les pèlerinages rassemblent des foules. A souligner l’action particulière de ceux qui comme le père Bellec se sont investis totalement. Puis ces grands élans de piété s’émoussent avec le temps ; on vient plutôt en famille le dimanche, la neuvaine est moins fréquentée. Années 50-60 Plusieurs grands rassemblements, entre autre des mouvements comme la JAC pouvaient réunir plusieurs milliers de jeunes, (on a parfois construit une estrade sur le parvis de l’église pour célébrer l’eucharistie). Leur réflexion et leur « vision d’avenir » ont été à l’origine de grands bouleversements dans le monde agricole. En 1986 Départ du père Bonte. Les oblats de Marie Immaculée confient la paroisse et le pèlerinage au diocèse. Arrivée de l’abbé Camille Bertrand. En 2002 250ème anniversaire de la découverte de la statuette. A l’initiative de l’abbé Remi Dubois-Matra, 5 sculptures de Florence Enders sur le thème   « jouer avec la lumière » sont installées sur le chemin marial. 1er mai 2002 Inauguration du chemin marial par Mgr Defois. ------------------------------------------------- Ceci n’est que la chronologie des « évènements » historiques.     Il est important d’y voir la foi et la détermination de tous ceux qui se sont succédés au service de ce pèlerinage pour annoncer l’évangile, pour réconforter, pour inciter à aller plus loin… Et, malgré tous les obstacles, d’observer la continuité de l’action de Marie à travers tous ses serviteurs dévoués au service des plus humbles.   Neuvizy a toujours été un lieu de réconfort, on peut à tout moment venir déposer son fardeau, faire une prière, écrire une requête…  A la lecture des nombreux ex-voto, nul doute qu’un certain nombre de prières sont exaucées.   Il faut noter que tout n’a été possible, depuis le début, jusqu’à la construction de l’église, de l’abri du pèlerin et l’aménagement du chemin marial, que grâce à la générosité des uns et des autres. En fait, ce lieu de prière appartient aux pèlerins et aux nombreux visiteurs.     Nous devrions aussi dire que la commune de Neuvizy, malgré le peu de moyens dont elle dispose, fait tout ce qu’elle peut pour favoriser l’accueil des visiteurs et pour financer l’entretien de l’église.   Ces dernières années, le programme de travaux a été pour le moins conséquent : réfection des vitraux, aménagement de la place avec la création d’une rampe permettant l’accès aux personnes à mobilité réduite (avec l’aide de la communauté de commune des Crêtes Préardennaises), nettoyage de la façade de l’église, … Et en prévision la création de deux places de stationnement adaptées aux handicapés…     Depuis 2002, « l’Association : pèlerinage de Neuvizy » s’est donné pour mission de préparer et de promouvoir les pèlerinages.   Les membres de l’association accueillent et accompagnent les pèlerins.       
  • Condition: Occasion
  • Nombre de pièces: 1
  • Type: Carte postale
  • Origine: France
  • Qualité: B, Bon
  • Sous-thème: Monument
  • Caractéristiques: EV, Ecrite au verso, Noir et blanc
  • Thème: Paysage, Vue
  • Département: 08 Ardennes

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