Herold Jacques Gravure 75 Signée Crayon Num /Ix Handsigned Numb Etching Roumanie

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Vendeur: art-capital-paris ✉️ (2.109) 100%, Lieu où se trouve: Paris, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 324439583186 HEROLD JACQUES GRAVURE 75 SIGNÉE CRAYON NUM /IX HANDSIGNED NUMB ETCHING ROUMANIE. 2019/04-AC-1 Jacques Hérold (1910-1987) Gravure originale de 1975 avec embossage, signée au crayon et numérotée H.C. /IX au crayon par l'artiste. État: voir photographie ; excellent ; jamais encadrée. Dimensions papier: 50x38 cm ; dimensions image: 30x22 cm. Support: vélin d'Arches. Remise en mains propres gratuite possible à Paris sur rendez-vous. L'œuvre est vendue accompagnée d'une facture avec un descriptif détaillé. Original etching with embossing produced in 1975, hand-signed and hand-numbered (H.C. /IX) in pencil by the artist.  Conditions: see photographs ; excellent ; never framed. Paper sizes: 50x38 cm ; image sizes: 30x22 cm. Medium: Arches vellum paper. Jacques Hérold , pseudonyme de  Jacques Blumer 1  est un peintre, sculpteur, illustrateur lié au mouvement surréaliste, né à  Piatra Neamţ   (dans le  judeţ de Neamţ , dans la province de  Moldavie   en  Roumanie ) le  10   octobre   1910   et mort à  Paris   le  11   janvier   1987 . 

Sommaire
  • 1 Biographie
  • 2 Œuvres dans les collections publiques
  • 3 Expositions
    • 3.1 Expositions personnelles
    • 3.2 Principales expositions collectives
  • 4 Publications personnelles
    • 4.1 Écrits de l'artiste
    • 4.2 Principaux livres illustrés
  • 5 Bibliographie
  • 6 Vidéo
    • 6.1 Filmographie
    • 6.2 DVD
  • 7 Voir
    • 7.1 Articles connexes
  • 8 Notes et références
    • 8.1 Liens externes

Biographie [ modifier   |  modifier le code ]

Jacques Hérold, de famille  juive , passe son enfance à  Piatra Neamţ   de 1910 à 1912, puis à  Galați   de 1913 à 1914,  Mărășești   en 1915 - 1916,  Fălticeni   de 1917 à 1923,  Bucarest   à partir de 1923. De 1923 à 1927, il suit, parallèlement à ses études, des cours de dessin dans une académie. En octobre 1927, il est admis à l’École des beaux-arts de  Bucarest   et suit les cours de  Ion Theodorescu-Sion . 

En 1929, il fréquente la Libre Académie Vlădescu et entre dans un bureau d’architecte. Il découvre les revues d’avant-garde  75 HP   et  Unu   [Un] à laquelle il participe. Il se lie d’amitié avec  Claude Sernet . La réalisation d'affiches début 1930 lui permet de payer son voyage à  Paris . Une grande partie du voyage se fait en bateau en remontant le  Danube .

Il arrive à  Paris   en juin 1930. En 1931, il rencontre  Arthur Adamov ,  Benjamin Fondane ,  Victor Brauner   né comme lui à  Piatra Neamţ   et qui lui conseille d’adopter le prénom de Jacques, qu’il écrira Jack jusqu’au début des années 1940. Il devient pour quelques mois l’assistant du sculpteur  Constantin Brancusi . Il peint cette année 1931  Le Grand Silence   et  Gulf Stream . 

En 1933, il est soutenu par son oncle maternel Léon Veintraub. Ses liens d'amitié avec  Victor Brauner   se renforcent et il se lie également d’amitié avec  Yves Tanguy   et rencontre  André Breton . Il réalise un premier  cadavre exquis   avec Brauner, Tanguy et Breton. Il fréquente alors le groupe surréaliste et commence à peindre à cette période des êtres totalement ou partiellement écorchés, voulant, par l’arrachement de la peau, mieux traduire leurs mouvements. Dès 1934, sous l’influence du texte d’André Breton, « La beauté sera convulsive », paru dans le numéro 5 de la revue  Minotaure , il entame une réflexion sur le cristal, la cristallisation, tout en continuant à peindre des êtres écorchés, s’attachant à la représentation en mouvement des objets, des personnages et de l’atmosphère environnante, procédant, comme il le dit,  « à un écorchage systématique, non seulement des personnages, mais encore des objets, du paysage, de l’atmosphère, jusqu’à arracher la peau du ciel »  :  La Rencontre ,  L’Abreuvoir ,  Crystal amoureux . 

Le 11 janvier 1936, il épouse Violette Boglio. Il loue un atelier 10, rue Rosenwald à Paris et commence à peindre des insectes et animaux hybrides, en particulier  Lumen . En 1937, il peint  L’Autogène   et  Le Germe de la nuit . Il se lie d’amitié avec  Oscar Dominguez ,  Raoul Ubac ,  Robert Rius ,  Sylvain Itkine . 

En 1938, il fréquente  Chaïm Soutine ,  Henry Miller ,  Léo Malet ,  Gilbert Lely ,  Gaston Ferdière ,  Henri Ey ,  Jacques Lacan . Il expose  Arsenic , un très grand autoportrait, au  Salon des surindépendants . Il peint  Je t’raime . Cette peinture sera exposée en mars-avril 1939 à l’exposition « Le rêve dans l’art et la littérature » organisée par  Frédéric Delanglade   à la Galerie contemporaine à Paris. Cette année 1939,  André Breton   visite son atelier et il est admiratif devant la peinture titrée  Les Têtes . 

Début 1940, Hérold s’installe 5, passage Dechambre à Paris. Peu avant la capitulation, en juin 1940, il se réfugie avec  Victor Brauner   et  Oscar Dominguez   dans le sud de la France, d’abord près de  Perpignan , puis à  Marseille   où ils retrouvent les surréalistes sur le chemin de l’exil, notamment  André Breton ,  Max Ernst ,  Wilfredo Lam . À Marseille, Hérold participe à la coopérative du Fruit Mordoré montée par  Sylvain Itkine   et on le voit régulièrement avec les surréalistes à la Villa Air-Bel. Il réalise fin 1940 des décors et costumes pour  Les Barbes nobles   d’André Roussin   et en février 1941 des décors pour  Conrad le Maudit   de  Léo Sauvage   d’après  Mark Twain . 

En mars 1941, il participe à la réalisation du Jeu de cartes de Marseille, obtenant par tirage au sort les figures de  Sade   et de  Lamiel . En avril 1942, il séjourne à  Oppède   dans le Luberon à l’invitation de  Bernard Zehrfuss . Un voyage en car à  Lacoste   lui permet de découvrir les ruines du château du  marquis de Sade . Il peint au retour de Lacoste  La liseuse d’Aigle , héroïne sadienne. En mai, il est de retour à Marseille. À la fin du mois de décembre 1942, il part se réfugier à  Annecy   pour quelques mois. Il n’a guère les moyens de peindre, mais il fait des projets, les notant sur des carnets :  « J’oppose aux structures molles de Dali l’objet construit en aiguille, verre cassé, lames tranchantes, cristal. Une main coupante, une coupe-poignard » . En juin 1943, il revient à Paris. Il y retrouve le poète  Robert Rius   et entre en relations avec le groupe surréaliste « La Main à Plume » animé par  Noël Arnaud ,  Jean-François Chabrun ,  Gérard de Sède . Au sein de ce groupe, il se lie notamment d’amitié avec Boris Rybak. En août 1943, il prend part à la publication de la plaquette  Le Surréalisme encore et toujours , édité par La Main à Plume, avec un texte titré « Points-feu » :  « La cristallisation étant une résultante du devenir de la forme et de la matière, la peinture doit atteindre à la cristallisation de l’objet. Le corps humain, notamment, est une constellation de points-feu d’où rayonnent les cristaux. Ceux-ci constituant la substance des objets, la force de gravitation les arrache à l’atmosphère. Il faut donc que les objets peints, pour être réels, soient déchiquetés, et parce que le vent les traverse, les flagelle et qu’il aide à leur déchirure, il faut peindre le vent » . 

Au printemps 1944, il rencontre France Binard qui deviendra sa deuxième épouse sous le nom de Véra Hérold. Fin 1944, il illustre  Le linceul des marées , poème surréaliste de  Boris Rybak   et il réalise le frontispice de  L’Avenir du surréalisme . En 1945, il se lie d’amitié avec  Michel Fardoulis-Lagrange   et avec le peintre  Nicolas de Staël . L’automne 1945, il participe, à l’initiative de  Frédéric Delanglade , à la décoration murale de la Salle de garde de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris. À l’exposition « Surréalisme » organisée à la Galerie des Éditions La Boétie à Bruxelles, du 15 décembre 1945 au 15 janvier 1946, il présente  Mimétisme des objets   . En juin 1946, il retrouve  André Breton   de retour de son exil aux États-Unis. En octobre 1946, il illustre le deuxième numéro de la revue « La Révolution La Nuit » fondée par  Yves Bonnefoy . En juillet 1947, il participe à la  8e  Exposition internationale du surréalisme, « Le Surréalisme en 1947 », organisée à Paris à la galerie Maeght. Il y présente une importante sculpture en plâtre représentant  Le Grand Transparent , pour l’autel du Grand Transparent, quelques sculptures - objets placées sur d’autres autels et une toile récente titrée  La Nourrice des forêts . Pour le catalogue, il rédige un texte titré « L’œuf obéissant, l’œuf désobéissant ». Dans le contexte de la préparation de cette exposition, il fait la connaissance de Sarane Alexandrian qui venait de rallier le groupe surréaliste. En octobre 1947, la galerie des Cahiers d’Art dirigée par  Christian Zervos   lui organise une exposition particulière avec seize peintures sur la thématique de la cristallisation et une sculpture titrée  La Femmoiselle . Le catalogue est préfacé par  André Breton . En 1948-1949, il collabore à la revue  Néon   fondée par  Sarane Alexandrian , Jindrich Heisler,  Stanislas Rodanski   et  Claude Tarnaud . Il se lie d’amitié avec  Pierre Demarne   et  Alain Jouffroy . L’été 1948, il achète une maison délabrée à Lacoste, en dessous des ruines du château du marquis de Sade. Sa peinture évolue. Il entreprend de briser et disséminer les formes, ce qui aboutit à sa période des fragmentations, faisant éclater le monde minéral. En juin 1949, Il illustre d’une eau-forte  L’Aigle, Mademoiselle… , recueil de lettres inédites du Marquis de Sade rassemblées par Gilbert Lely, publié par Georges Artigues. Sa peinture évolue. En 1950, il illustre d’un  frontispice   Derrière son double   du poète  Jean-Pierre Duprey   aux éditions Le Soleil noir dirigées par  François Di Dio . Il collabore à l’Almanach surréaliste du demi-siècle , numéro spécial de La Nef, aux Éditions du Sagittaire, avec notamment un texte titré « L’Être et ses reflets ». Il illustre de cinq eaux-fortes « La Vanille et la manille », lettre inédite du Marquis de Sade à Madame de Sade écrite au donjon de Vincennes, Collection Drosera, I. Fin mars 1951, suite à l’affaire Carrouges, il refuse de signer l’exclusion de  Patrick Waldberg   et d’Henri Pastoureau   du groupe surréaliste. Il en est alors lui-même exclu. En mai 1951, il illustre de six eaux-fortes  La terre habitable   de  Julien Gracq , Collection Drosera, II. En novembre 1951, il expose à la  galerie Parnass   à  Wuppertal . Dans ses peintures, il se préoccupe à présent de plus en plus de leur texture, en modelant les épaisseurs de pâte et en diversifiant les touches pour faire ressortir la matière. En 1952, il reçoit à Paris le poète roumain  Ghérasim Luca   et il illustre de trois dessins  Héros-limite   de ce dernier publié par  François Di Dio   aux éditions Le Soleil noir en septembre 1953. En novembre 1954, il expose à la Galerie Furstenberg. En décembre 1954, il illustre de sept eaux-fortes  Le soleil placé en abîme   de  Francis Ponge , Collection Drosera, III. En septembre 1955, sa compagne le quitte sans explications. 

Au printemps 1956, il rencontre Muguette Haudecoeur qui deviendra sa dernière épouse. En février 1957, il publie son  Maltraité de peinture   aux Éditions Falaize dirigées par  Georges Fall . En mars 1957, il expose au  palais des beaux-arts de Bruxelles . Le catalogue est préfacé par  Patrick Waldberg . En 1958, il peint  Le Catalyseur   qui entrera dans la collection de William Copley. Il expose à la  Tate Gallery   à Londres et au  musée d’art moderne de la ville de Paris . Début 1959, il se lie d’amitié avec  Samuel Beckett . En mai 1959, il expose à la galerie La Cour d’Ingres à Paris. Il y présente notamment  Habitation   et  L’Initiatrice . Le catalogue est préfacé par  Michel Butor   avec qui il s’est lié d’amitié. Du 15 décembre 1959 au 28 février 1960, il participe à la  9e  Exposition internationale du surréalisme à la galerie  Daniel Cordier   à Paris. Il peint à cette période une série de peintures presque blanches (Le Sorcier noir ,  Le Piège …) qu’il présentera à une nouvelle exposition à la  galerie Parnass   à  Wuppertal   en mai-juin 1960. Fin 1960, il illustre « La Vérité », poème inédit du marquis de Sade publié par les Éditions  Jean-Jacques Pauvert . En 1961, il passe aux fonds noirs ou sombres sur lesquels il mettra de plus en plus de couleurs, composant en particulier  Drosera I   et  Le Baiser . 

Le 7 juin 1963 naît sa fille Delphine. En février 1964,  Michel Butor   lui consacre une monographie dans la collection Le Musée de poche, aux éditions  Georges Fall . En avril 1964, il participe à l’exposition « Le surréalisme - Sources, Histoire, Affinités » organisée par  Patrick Waldberg   à la galerie Charpentier à Paris. En avril 1965, il expose à la galerie Au Pont des Arts dirigée par Lucie Weill. Sur un fond sombre, Hérold applique à présent une pâte épaisse au couteau à laquelle il donne des formes efflorescentes par touches en croissants de couleur. En février 1967, il illustre d’eaux-fortes  Dialogues des règnes   de  Michel Butor . En septembre 1967, il illustre d’un double frontispice  Ma Civilisation   de  Gilbert Lely   et en octobre 1967, il illustre de dix eaux-fortes  L’Archangélique   de  Georges Bataille . En 1968, il réalise quelques tableaux - objets selon un procédé qu’il avait imaginé (le  pressionnisme ) et il placarde des affiches-poèmes (à partir de textes de  Ghérasim Luca ,  Gilbert Lely ,  Michel Butor   et du  Marquis de Sade ) dans les rues de la rive gauche à Paris et à  Lacoste ,  Avignon , Aix-en-Provence, Salon-de-Provence. 

En 1970, il doit quitter le passage Dechambre pour s’installer rue Ricaut et il loue un atelier quai de la Gare. Il expose en avril de cette année 1970 à nouveau à la galerie Au Pont des Arts à Paris. En février 1972, il expose à la galerie de Seine à Paris. Sa peinture est de plus en plus influencée par la nature, le végétal. En avril 1972, il illustre d’une eau-forte  Sang de Satin   de  Michel Bulteau . Une importante exposition lui est consacrée à l’abbaye de Royaumont. En 1974, il s’installe au 7,  rue Bénard . En octobre 1974, il illustre de douze lithographies en couleurs  DiAmants   de  Jean-Clarence Lambert . Il peint alors jusqu’à la fin de sa vie de grandes compositions, toujours très poétiques, envahies de formes végétales fragmentées avec une importance de plus en plus grande accordée à la pollinisation, la fécondation de la nature. 

Michel Butor   et  Alain Jouffroy   et  Sarane Alexandrian   lui ont consacré des études approfondies.

Le  musée Cantini   de  Marseille   lui a consacré une grande exposition « Jacques Hérold et le  surréalisme  » du 10 octobre 2010 au 17 février 2011 à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de l'artiste. Le catalogue (édité par Silvana Editoriale) regroupe les essais de Christine Poullain,  Christophe Dauphin ,  Rose-Hélène Iché ,  Michel Butor   et  Jean-Michel Goutier , augmentés d'une chronologie détaillée et illustrée.


  • Condition: État: voir descriptif. Conditions: see above.
  • Style: SURRÉALISME FRANCO-ROUMAIN
  • Authenticité: Original
  • Période: XXème et contemporain
  • Type: GRAVURE ORIGINALE SIGNÉE AU CRAYON
  • Caractéristiques: Signée, Numérotée
  • Genre: SURRÉALISME FRANCO-ROUMAIN
  • Support: Sur papier
  • Thème: SURRÉALISME FRANCO-ROUMAIN

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