Mazenod Préhistoire De L'art Occidental André Leroi-Gourhan Art Pariétal

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Vendeur: dyke45 ✉️ (3.274) 100%, Lieu où se trouve: Méry sur Cher, FR, Lieu de livraison: FR, Numéro de l'objet: 164935146335 MAZENOD PRÉHISTOIRE DE L'ART OCCIDENTAL ANDRÉ LEROI-GOURHAN ART PARIÉTAL.

TITRE   : Préhistoire de l’art occidental

AUTEUR(S)   : André Leroi-Gourhan

ÉDITEUR   : Éditions Mazenod

COLLECTION   : L’art et les grandes civilisations, collection créée par Lucien Mazenod, 4ème titre de la collection

ANNÉE   : 1975

FORMAT   : 26 cm x 32 cm

NOMBRE DE TOMES  : 1

NOMBRE DE PAGES   : 499

ILLUSTRATIONS   : extraordinaire iconographie, très abondante, en couleurs et en noir, plans, cartes et croquis

RELIURE  : toilée avec illustration couleurs contrecollée sur le 1er plat, tranchefile

JAQUETTE   : oui illustrées couleurs

SIGNET   : non

RHODOÏD   : non

ÉTAT  : bon état, jaquette en état d’usage, propre et solide

PARTICULARITÉS  : quelques illustrations ajoutées par l’ancien propriétaire

THÈMES   : arts, préhistoire, art pariétal

SUR LE LIVRE

 

On retrouvera au sommaire

 

● Découverte de l’art   : Art préhistorique, art paléolithique ; Les mobiles artistiques ; Méthode de travail

● Connu et inconnu de la chronologie   : Généalogie de l’artiste préhistorique ; Le premier développement ; La maturité

● L’art des outils et des armes   : Les objets précaires (les sagaies ; les harpons) ; Les objets d’usage prolongé (les bâtons percés ; les propulseurs ; les spatules ; les baguettes demi-rondes)

● Les objets à suspendre  : Les pendeloques ; Les contours découpés ; Les rondelles

● L’art religieux mobilier  : Les statuettes (les statuettes d’animaux ; les statuettes féminines ; Les figures masculines) ; Les plaques décorées (la 1ère phase primitive style I ; la 2nde phase primitive style II ; la période archaïque style III ; la période classique style IV ; la fin du magdalénien ; les sujets

● Sens de l’art pariétal   : Méthode d’étude et de datation (la perspective tordue) ; L’image synthétique du sanctuaire paléolithique (les animaux ; les figures humaines) ; Les associations d’animaux ; Les figures humaines et les signes (les représentations de femmes ; les représentations vulvaires ; les représentations masculines ; les associations de figures humaines) ; Les signes (féminins ; masculins ; couplés ; les mains) ; Les associations des figures humaines et animales

● Le sanctuaire : Sanctuaires extérieurs et sanctuaires de fonds (les figures d’entrée, de passage et de fond ; les groupes centraux) ; La religion des paléolithiques (les rites ; les « contours inachevés » ; le sens des « contours inachevés)

• Arguments d’une chronologie   : La chronologie classique (la peinture ; la gravure et la sculpture) ; Chronologie et géographie des ensembles (éléments externes) ; Chronologie des œuvres pariétales (les arguments de position ; les superpositions ; les « annotations » et les repeints ; l’enfouissement) ; Arguments tirés de l’évolution des signes (les mains ; les signes réalistes des styles I et II ; les signes quadrangulaires ; les signes en accolade ; les signes claviformes et les signes tectiformes ; les signes tardifs) ; Position vis-à-vis de la chronologie classique)

• Vue d’ensemble sur l’art paléolithique   : Les périodes I, II, III, IV ; Le style IV ancien ; Le style IV récent

 

D’AUTRES TITRES DE LA COLLECTION SONT DISPONIBLES ET SERONT PROGRESSIVEMENT MIS EN LIGNE DONT

 

► L’art roman

► L’art gothique

► L’art du Japon

► L’art de l’Asie du Sud-Est

► Les arts arméniens

► Les arts de l’Asie centrale

► Des barbares à l’an mil

► L’art de la Chine ancienne

► Préhistoire de l’art occidental

► L’art grec

► L’art de l’ancienne Rome

► L’islam et l’art musulman

► L’art en Inde

► L’art précolombien

► L’art du Proche-Orient

 

Paléontologue pour les uns, ethnologue, préhistorien, anthropologue des techniques pour les autres, André Leroi-Gourhan est pourtant un autodidacte qui a quitté l’école à 14 ans.

 

André Leroi naît le 25 août 1911 à Paris. Après la mort de son père en 1915, il est élevé par sa grand-mère, Mme Gourhan. À 14 ans, il passe au marché aux puces les loisirs que lui laissent ses divers petits métiers. Consignant ses achats dans des carnets minutieusement annotés, il commence une hétéroclite collection de crânes humains et animaux, d’objets d’Afrique et d’Amérique, de poteries. À 18 ans, il suit les cours d’anthropologie physique à l’École d’anthropologie de Paris. Introduit dans les cercles de Russes blancs, il s’inscrit à l’École des langues orientales d’où il ressort diplômé de russe à 20 ans, et de chinois à 22 ans. Il fréquente les séminaires de Paul Granet et de Marcel Mauss à l’EPHE et fait partie, avec Marcel Griaule et Germaine Dieterlen, de la première génération d’étudiants à passer le certificat d’ethnologie.

 

De 1932 à 1935, il est de la bande d’étudiants bénévoles qui s’attaque sous la direction de Georges-Henri Rivière à la rénovation du Musée du Trocadéro et à la constitution du futur Musée de l’homme. Le voilà donc orientaliste, linguiste, ethnologue et anthropologue physique : le décor est d’ores et déjà planté pour la suite.

 

On le charge de réorganiser la section Arctique du Musée du Trocadéro et d’en mettre les objets en fiche, tâche dont il tire en 1936 ses premiers écrits sur la technologie, parus dans l’Encyclopédie française.

 

En 1937, boursier du gouvernement japonais, il passe deux ans au Japon en compagnie de son épouse Arlette. Il y étudie les Aïnous et rassemble une vaste documentation qu’il exploitera à travers ses études de technologie pour les abandonner après-guerre à la suite de l’interdiction de poursuivre toute recherche sur les ennemis de l’Axe vaincus.

 

Boursier puis chargé de recherches au CNRS de 1940 à 1945, il remplace pendant la guerre Philippe Stern à la conservation du Musée Guimet. Ses travaux ne l’empêchent pas de s’engager dans la Résistance où il s’occupe en particulier de la mise à l’abri d’œuvres d’art (dont la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace) au château de Valençay.

 

Sa passion pour les objets et ses compétences muséographiques aboutissent en 1943 à la publication de L’Homme et la Matière et, en 1945, de Milieu et Techniques. En 1945, il soutient sa thèse sur l’Archéologie du Pacifique Nord commencée sous la direction de Marcel Mauss et la publie l’année suivante. Nommé maître de conférences en ethnologie coloniale à Lyon en 1944, il y développe entre autres un enseignement de technologie comparée à partir de l’étude de collections d’objets ethnographiques du Musée colonial de la Chambre de commerce de Lyon. Ne concevant pas l’ethnologie sans une part de terrain, il sillonne le Mâconnais avec des étudiants qu’il initie à ce qu’il appellera plus tard l’ethnologie préhistorique. De cette période datent ses premières fouilles à la grotte des Furtins dans l’Yonne (en 1946) puis dans les grottes d’Arcy-sur-Cure dès 1947. Sous l’influence des travaux d’archéologues russes des années 30, il conçoit une méthode de fouille par décapages horizontaux qui permet de retrouver les vestiges à l’emplacement qu’ils occupaient au moment de leur abandon par les hommes. Dans un manuel publié en 1950, il prône l’enregistrement systématique et exhaustif des vestiges de toutes catégories et insiste sur le fait que les vestiges en eux-mêmes comptent moins que leurs interrelations.

 

Sa volonté d’unir dans une même problématique le culturel et le biologique le pousse à soutenir en 1954 une thèse de craniologie des vertébrés. Parallèlement à son enseignement lyonnais qu’il poursuit jusqu’en 1956, il est sous-directeur du Musée de l’Homme et partage sa vie entre Paris et Lyon. Il fonde en 1947 le centre de formation à la recherche ethnologique (CFRE) au Musée de l’Homme, puis le centre de documentation en recherches préhistoriques (CRDP). Il y organise des stages qui ont marqué des générations d’archéologues formés à la fin des années cinquante et durant les années soixante.

 

À la mort de Marcel Griaule en 1956, il lui succède à la Sorbonne, transformant la chaire d’ethnologie générale en chaire d’ethnologie-préhistorique.

 

À Pincevent, dans l’Yonne, où André Malraux l’appelle en 1964 afin de sauver le site de la destruction, il met en pratique ses méthodes de terrain et monte une véritable école de fouille. Le site de Pincevent est aujourd’hui encore un chantier-école où se forment les étudiants de préhistoire de l’université de Paris 1.

 

En 1962, à l’occasion du sauvetage de l’hypogée des Mournouards, dans la Marne, il étend ses méthodes de fouille déjà érigées en modèle au milieu funéraire : il montre comment l’étude minutieuse de l’agencement du monument funéraire et la position des ossements humains peut permettre de retrouver les gestes funéraires et les bouleversements post-dépositionnels. Il fonde ainsi l’analyse taphonomique et l’archéologie funéraire.

 

Dans Le Geste et la parole paru en 1964, il tente de montrer comment, depuis les premiers homininés jusqu’aux hommes modernes, l’interaction de la nature et de la culture a produit une évolution inséparablement culturelle et biologique.

 

Sans abandonner ses campagnes annuelles à Pincevent, qu’il poursuivra quasiment jusqu’à la fin de sa vie, il est happé par une nouvelle curiosité : les grottes ornées paléolithiques. Conformément à ses habitudes de collectionneur, il entreprend de rassembler toutes les données accessibles alors sur les grottes ornées, ce qui aboutit en 1965 à une somme : la Préhistoire de l’Art occidental . Au-delà de l’intérêt documentaire de cette œuvre, c’est son approche structuraliste qui est neuve, même s’il n’est pas le seul à l’avoir développée. Sous l’influence consciente ou inconsciente du structuralisme alors en vogue, deux autres chercheurs – Max Raphaël puis Annette Laming-Emperaire – ont indépendamment émis l’hypothèse que les œuvres pariétales n’étaient pas disposées au hasard sur les parois et répondaient à une organisation spatiale interne. Espace clos, organisé, structuré, la grotte était une construction symbolique. Ce nouveau regard porté sur l’art préhistorique constitue une avancée telle qu’il n’est plus possible aujourd’hui d’étudier les œuvres pariétales sans prendre en compte leur contexte et le système de leurs interrelations.

 

En 1969, il est élu au Collège de France puis membre de l’Institut comme orientaliste, lointain écho de ses jeunes années. En 1975, il crée au CNRS le laboratoire d’ethnologie préhistorique, qui existe encore aujourd’hui. Il prend sa retraite institutionnelle en 1981.

 

Autodidacte encyclopédique, qualifié à juste titre de « passe-muraille » de l’esprit, André Leroi-Gourhan était un homme des origines, au sens où ce qui l’intéressait était de soulever des questions : une fois la question posée et les réponses lointainement entrevues, il passait à autre chose. Il avait labouré, à d’autres de moissonner.

 

Sophie A. de Beaune, professeur à l’université Jean Moulin Lyon 3, chercheur à l’UMR 7041 archéologie et sciences de l’antiquité, directrice adjointe scientifique à l’INSHS – CNRS

Source : Recueil des commémorations 2011

  • Condition: Bon état
  • Condition: voir le descriptif et les photographies ; me solliciter au besoin
  • Éditeur: Lucien Mazenod
  • Format: relié pleine toile
  • Type: Monographie
  • Langue: Français
  • Auteur: André Leroi-Gourhan
  • Année de publication: 1975
  • Sujet: Art et Culture
  • Thème: Art
  • Titre: L'art et les grandes civilisations

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