Les Anglais ont introduit ce sextant boîte à la fin du XVIIIe siècle, basé sur le même principe optique du sextant (c'est à dire utilisé pour les mesures d'angles), mais d'apparence très différente. Les composants optiques d'un sextant ont été miniaturisés et placés dans une boîte cylindrique. Il est beaucoup plus petit et plus léger que le sextant nautique, pas beaucoup plus grand qu'un instrument de poche, et c'est le type de sextant utilisé pour les levés terrestres ordinaires plutôt que pour les applications astronomiques. L'arc gradué est gradué par demi-degrés de 0 à 120, le vernier permettant de lire les angles à la minute près. Les lectures sont lues à partir des graduations en haut à l'aide de la loupe. Les parties actives de l'instrument sont contenues dans un boîtier circulaire en laiton d'environ 75 mm de diamètre, le bras d'index et les miroirs étant protégés lorsque l'instrument n'est pas utilisé par un couvercle qui peut être retiré et vissé au fond du boîtier pour former une poignée lorsque des observations sont prises. La plus grande des deux têtes fraisées représentées sur l'illustration actionne un pignon qui s'engage avec un segment circulaire denté portant le verre d'index et le bras d'index. De cette manière, un mouvement précis et contrôlé peut être donné à la fois au verre d'index et au bras d'index. La plus petite tête fraisée est une clé qui peut être utilisée pour actionner les vis de réglage afin d'éliminer les erreurs d'index et pour ajuster le verre d'horizon. Un petit télescope amovible est fourni pour les visées longues, mais les observations ordinaires sont effectuées à travers le judas du boîtier.